Au Yémen, la Version 2.0 de l’IPC a été introduite et pilotée par la FAO, de novembre 2011 à décembre 2012, avec l’appui de l’Unité de soutien global (GSU) et avec un financement du projet IPC-ECHO.
Dans le cadre de ce projet, l’IPC a établi une instance de coordination, le Groupe de travail technique national IPC, qui rassemble des parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales pour des débats et des analyses de la situation de sécurité alimentaire au Yémen. Le Groupe a été établi au sein de la Section sur l’agriculture et la sécurité alimentaire de façon à garantir la participation de multiples parties prenantes. La structure institutionnelle de l’IPC a donc aidé à définir le rôle et l’organisation de chaque ministère en matière de suivi et d’analyse de la sécurité alimentaire.
La création du Groupe de travail technique national a permis à l’IPC de jouer un rôle majeur et de faciliter le travail d’analyse de la sécurité alimentaire dans le pays, en s’appuyant sur des sources de données secondaires fournies par les diverses parties prenantes. Des Ateliers de formation et d’analyse IPC ont été organisés et les premiers produits analytiques, à savoir la carte IPC et l’aperçu de l’insécurité alimentaire, ont été mis en circulation en août 2012.
Dans le cadre de ce projet, le Yémen a aussi bénéficié de l’exercice d’apprentissage inter-pays de l’IPC, avec l’organisation d’une visite de pays candidats sélectionnés d’Afrique de l’Est, notamment de l’Éthiopie et du Kenya, pour un échange d’expériences.
Globalement, le projet pilote de l’IPC au Yémen, dirigé par la FAO, a contribué à renforcer les capacités des institutions gouvernementales pertinentes, en matière d’analyse de la sécurité alimentaire, en particulier grâce aux mesures suivantes:
À l’achèvement du projet, la deuxième phase de l’analyse IPC a été conduite en février 2013 ; une carte IPC a été produite, avec les outils IPC. Deux ateliers de formation conduits respectivement à Aden et à Al-Hodeida, ont couvert 14 gouvernorats et 41 participants provenant d’organisations gouvernementales et non gouvernementales et, pour la première fois, d’ONG locales.
Actuellement, l’IPC est coordonné par des Coordonnateurs nationaux et par le Groupe de travail technique national IPC constitué de plus de 15 parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales.
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