Les trois pays - Lesotho, Malawi et Zimbabwe – qui ont conduit  le premier cycle de formation et d’analyse IPC de Niveau 1, version 2.0, ont répété l’opération cette année pour consolider les acquis de l’an dernier. Les activités ont démarré au Lesotho en juin 2013 et elles ont été poursuivies dans les deux autres pays au troisième trimestre. En juillet, l’atelier de formation et d’analyse IPC de Niveau 1, version 2.0 a été conduit au Zimbabwe, puis au Malawi en août.

Les pays d’Afrique australe préfèrent mener la formation et l’analyse en face à face de façon à ce que les participants aient encore les concepts bien clairs à l’esprit durant la conduite de l’analyse réelle.

Des trois pays, le Zimbabwe est celui qui a le plus d’expérience de l’application de l’IPC. Il est donc aussi le seul à avoir produit un projet de fiche de communication, qui sera soumis pour validation. Le Lesotho rencontre des difficultés: ses capacités doivent encore être renforcées pour que le processus de mise en œuvre de l‘IPC soit bien compris; le Comité d’évaluation de la vulnérabilité du Lesotho (Groupe de travail technique national de l’IPC) a indiqué qu’il pouvait mobiliser  des fonds pour une session de révision de la classification des phases d’insécurité alimentaire aiguë. Des discussions sont en cours avec le Groupe de travail technique de l’IPC du Comité régional d’évaluation de la vulnérabilité, concernant les modalités de mise en œuvre de l’opération de soutien technique au Lesotho.

La mise au point définitive des quatre produits résultant d’une opération IPC (matrice de composition du GTT, grilles d’analyse, fiche de communication et outil d’auto-évaluation) est également en cours au Malawi qui se prépare à les soumettre pour approbation, en vue de les diffuser plus largement dans la région et dans le monde.