Situation actuelle
La saison des pluies défavorable de 2012/13 qui a démarré tardivement, a été interrompue en milieu de saison par des vagues de sécheresse prolongées et a pris fin brusquement, a eu une incidence négative sur les cultures plantées en octobre et en novembre 2012. En conséquence, les superficies plantées ont été réduites et le volume total de la plupart des récoltes a diminué. Une diminution de la qualité des pâturages et des disponibilités d’eau est à prévoir dans les zones touchées durant la saison sèche. D’une manière générale, le bétail se porte bien. La plupart des ménages vivant dans les zones touchés doivent acheter sur le marché les aliments de base dont ils ont besoin. L’accès à la nourriture est également entravé par les prix élevés des denrées (en particulier des aliments de base). Environ 12 à 17% des ménages qui ne reçoivent aucun appui externe n’ont pas les moyens d’acheter les aliments vendus sur les marchés. Le travail occasionnel est la principale source de revenu, mais les salaires sont bas et les possibilités d’emploi sont très irrégulières.
Situation projetée
Les pluies ont été distribuées de manière irrégulière tant dans l’espace que dans le temps, dans toutes les provinces. Les premières pluies ont été suivies d’une vague de sécheresse prolongée, avec des températures très élevées dans certaines zones des provinces des Midlands, de Masvingo et du Matabeleland septentrional et méridional. Cela a eu effet de réduire le volume total de la majorité des récoltes ainsi que les stocks céréaliers des exploitants. Après les premières averses de décembre/janvier, on prévoit une amélioration de la qualité des pâturages et des disponibilités d’eau, par rapport aux conditions observées durant la saison sèche, dans les zones concernées. D’une manière générale, les conditions du bétail devraient s’améliorer au fur et à mesure que la saison avance. La majorité des ménages des zones touchées devront encore acheter sur le marché les aliments de base dont ils ont besoin. L’accès à la nourriture pourrait continuer d’être entravé par les prix élevés des denrées (en particulier des aliments de base). Environ 20 à 40% de ces ménages n’auront pas les moyens d’acquérir les aliments vendus sur les marchés. D’une manière générale, on prévoit qu’il y aura des possibilités de travail occasionnel sur les exploitations.
Mr. Kudzayi Kariri
IPC Regional Coordinator for Southern Africa
IPC Global Support Unit (IPC GSU)
Hosted at FAO REOSA-UN
UN House, Ground Floor, 1 Eglin Road Sunninghill
2191 Johannesburg, South Africa
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