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• 1,2 pour cent de la population est en phase 3 (crise) : les ménages de cette catégorie connaissent d’importants déficits de consommation alimentaire et des taux de malnutrition aiguë globale élevés, et ils parviennent à peine à couvrir leurs besoins alimentaires minimaux en liquidant leurs actifs. Ce groupe comprend les ménages pauvres et démunis des régions de Karamoja et d’Acholi ainsi que les ménages contraints de se déplacer après les inondations survenues dans la région du mont Elgon et dans la région Ouest.

• 18, 3 pour cent de la population est en phase 2 (stress) avec des disponibilités alimentaires tout juste suffisantes en raison de l’amenuisement ou de l’épuisement des stocks de vivres, des effets de la vague de sécheresse en cours sur les rendements agricoles et de maladies ou de parasites des cultures en particulier mosaïque et striure brune du manioc, flétrissement bactérien du bananier, et foreurs des tiges du maïs - qui ont réduit la production végétale. La production de produits d’origine animale, comme le lait, a diminué, en raison du mauvais état des pâturages et du manque d’eau dus à la vague de sécheresse. Une hausse des prix alimentaires, en particulier du maïs et des haricots, prévue pour la fin septembre, devrait avoir une incidence négative sur la consommation des ménages et les disponibilités d’aliments pour nourrir les volailles et les cochons. On prévoit que les ménages feront face en réduisant le nombre de repas, en vendant du bétail, du charbon ou du bois de feu et en cherchant un travail pour pouvoir acheter de la nourriture.

• 80,5 percent de la population nationale est en phase 1 (insécurité alimentaire minime). Les disponibilités alimentaires sont stables, grâce aux stocks reportés de la campagne précédente, aux niveaux satisfaisants des récoltes de haricots et des rendements des plantations de bananiers et des cultures racines. Les ménages qui doivent acheter leur nourriture peuvent compter sur une offre de produits alimentaires stable sur les marchés. On prévoit cependant une diminution significative du volume total des récoltes de la première campagne de 2013, par suite de la vague de sécheresse qui sévit depuis le mois de juin dans quelques zones.