Selon l’analyse de l’insécurité alimentaire aiguë, il existe deux dangers durant cette période: les prix alimentaires élevés et l’insécurité qui règne. Le pays a été classé en phases 1, 2, 3 et 4 dans quelques zones comme celles qui sont exposées à la sécheresse et celles où règne l’insécurité.
Grâce à une bonne saison des pluies, la production a été bonne aussi bien pour les cultures que pour l’élevage. Les productions de sorgho et de mil, qui sont les aliments de base, ont augmenté respectivement de 140,3% et de 191,4% dans les zones pluviales et irriguées. Grâce à des disponibilités alimentaires satisfaisantes, certaines zones qui étaient en phase 3 ou 4, sont passées à la phase 1 ou 2.
Les actifs nécessaires à la subsistance ont été gravement touchés dans les zones frontalières en raison du conflit.
Les prix des produits alimentaires ont doublé depuis le dernier bulletin, ce qui pénalise encore plus les groupes vulnérables et leur accès à la nourriture. De plus, l’insécurité qui règne dans le pays est la principale cause du classement en phases 3 et 4.
Les États limitrophes du Sud-Soudan souffrent aussi de l’insécurité qui a des répercussions négatives aussi bien sur les disponibilités alimentaires que sur l’accès à la nourriture, alors que les retours massifs de personnes déplacées ont provoqué des tensions dans l’État du Nil blanc.
La consommation alimentaire reste faible dans les États du Grand Darfour, en raison des troubles civils, des déplacements de populations et des difficultés d’accès à la nourriture.
Dans la région orientale (États de la mer Rouge et de Gedaref) la situation s’est détériorée, principalement à cause d’une pénurie d’eau potable et des prix élevés des denrées.
Mr. Belihu Negesse
IPC Regional Coordinator for Eastern Africa (EA)
IPC Global Support Unit (IPC GSU)
Hosted at IGAD Climate Prediction and Applications Centre (ICPAC)
Ngong Rd. Dagoretti Corner, Nairobi, Kenya
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